Pour mon prochain roman, je recherche des renseignements et anecdotes sur mon grand-père maternel, Eloi Jean-Baptiste Jardel, né à Saint-Geniès en 1899, mort à Périgueux en 1956. Il était forgeron à Saint-Geniès, mais aussi « vétérinaire » sans diplôme, « acordaire » sur les foires, réparateur de machines agricoles. Engagé volontaire en 1917, il épouse, à sa démobilisation, en 1922, Lucienne Deveaux (fille adoptive de Paul et Marie Augustine Magne, d’Archignac), alors âgée de 16 ans. Ils se sépareront vers 1932, après avoir eu trois filles. Lucienne mourra d’une leucémie en 1938. Eloi Jardel s’est engagé très tôt dans la résistance (il est interdit de séjour à Saint Geniès dès octobre 1941), probablement participe-t-il à l’affaire du Sablou (ravitaillement de prisonniers communistes). Il fera parti de ces « légaux » qui ravitaillent les maquis (probablement le maquis Jacquou le croquant, dans le secteur de Montignac). Dénoncé à Saint-Geniès, il est enfermé au camp de Saint-Paul d’Eyjeaux en mars 1942, et libéré (sur l’intervention de son beau-frère Lassale qui vit au Truffet, à Brenac) pour raison de santé, en janvier 1943. Il meurt de la tuberculose attrapée en camp, en 1956. Il sera déclaré « mort pour la France » en 1960.

Si vous avez des renseignements ou anecdotes le concernant, merci de me contacter par mail: aubarbier.jeanluc@wanadoo.fr.

Sur la première photo, il est à droite.