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by • 29 avril 2021 • Mes chroniques littérairesCommentaires fermés sur Essor Sarladais du 30 avril 2021.932

Essor Sarladais du 30 avril 2021.

Giacometti – Ravenne en mode résurrection.

Le Tour des Livres.

Notre voisin lotois Jacques Ravenne, associé à son ami Eric Giacometti publie chez Jean-Claude Lattès le quatrième tome du cycle du Soleil Noir, intitulé « Résurrection ». Nous avions laissé l’historien d’art Tristan Marcas entre les mains de l’Armée Rouge, en 1943. Le S.S. Skorzeny l’enlève pour une mission bien particulière : il doit voler et décrypter un tableau appartenant à Goering, et qui recèlerait un de ses mystères ésotériques dont Himmler, le chef des S.S. est friand. Il y découvre un carré magique Sator (pour les amateurs, les souterrains de Bonaguil en dissimulent un) qui l’oblige à se rendre en Italie, à la recherche du saint-suaire de Turin, caché depuis le début de la guerre. A Rome, le pape Pie XII est confronté à une société secrète satanique, après avoir fait exorciser un portrait d’Hitler (c’est historique). Après le débarquement des Alliés en Sicile, Mussolini est sur le point d’être renversé, ce qui entrainerait l’invasion allemande. Un roman à rebondissement où l’on ne s’ennuie jamais, et qui met en exergue les liens bien réels du nazisme et du satanisme. Grâce à leur excellente documentation, les auteurs rejoignent le regretté Philip Kerr dans le difficile exercice du thriller historique.

Dans le même registre célébrons l’arrivée du roumain Igor Bergler avec « La Bible perdue » chez Fleuve Noir. Alors qu’il donne une conférence en Roumanie, le célèbre professeur Charles Baker, de l’université de Princeton, est interpellé par la police. On vient de découvrir trois cadavres auxquels ils manquent les yeux, les oreilles et la langue. L’allusion aux trois singes de la sagesse orientale est claire, mais on découvre également tout l’attirail du vampirisme et la carte de visite du savant américain. Christa, l’enquêtrice d’Interpol, choisie de faire confiance à Baker et tout deux se lancent sur la piste du plus grand criminel de tous les temps : le diable, ce qui met leur rationalisme à rude épreuve. Pour cela, ils doivent retrouver le sabre de Vlad l’empaleur (personnage historique qui a servi de modèle au vampire Dracula) et la première Bible imprimée par Gutenberg qui renfermerait un message essentiel pour l’humanité. Un roman érudit et bien ficelé qui nous promène à travers l’histoire européenne.

L’Américain Ernest Dempsey nous propose, lui aussi, un voyage dans les secrets de l’église catholique avec « La conspiration du Vatican », paru au Cherche-Midi. Lorsqu’il s’empare de l’ile de Malte, aux mains des chevaliers hospitaliers, Napoléon met la main sur une relique aux pouvoirs mystérieux. De nos jours, à Rome, un cardinal est assassiné après avoir découvert une lettre de la main de l’Empereur. Soupçonnant une branche clandestine de l’ordre des Teutoniques, l’Eglise engage Sean Wyatt, ex agent secret, pour résoudre l’énigme.

C’est en Ecosse que Christian Jacq envoie son héros, l’inspecteur Higgins, dans « Le Monstre du Loch Ness », publié chez X.O. Deux cadavres sont découverts sur les rives du célèbre lac. Il n’en faut pas plus pour qu’on reparle du monstre. Le policier interroge un pêcheur qui l’a vu, un libraire qui croit à son existence, une jeune et belle mystique qui lui voue un culte. Mais un monstre peut toujours en cacher un autre.

                                                                       Jean-Luc  Aubarbier.

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